« La demande en injonction est rejetée faute de démonstration d’une urgence », peut-on lire dans la décision de la juge Chantal Massé, rendue ce mercredi au palais de justice de Montréal. Le jugement indique également : «Quant à l’ordonnance visant à bannir les...
« QUE CESSE L’OCCUPATION ! » no. 932
Campement à McGill contre le génocide en Palestine:
PAJU intervient dans l’injonction de McGill contre le campement étudiant
Déclaration de solidarité avec les campements sur les universités contre le génocide en cours à Gaza Palestiniens et Juifs Unis (PAJU) est solidaire des étudiants et étudiantes ainsi que du personnel enseignant de l'Université McGill et du monde entier qui...
Comment la soi-disant « gauche » néo-démocrate critique le progrès
Le sommet annuel sur le progrès de l'Institut Broadbent a évité la critique du génocide en cours en Palestine en faveur de platitudes sur la paix, la bonne gouvernance et l'innocence des colons Par Shama Rangwala Traduit de l'anglais par PAJU. * Phrases mises en gras...
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) investit dans le génocide de Gaza
Le rapport de fin d’année de la CDPQ au 31 décembre 2023 comprend plus de 14 milliards de dollars d’investissements dans des entreprises complices de crimes de guerre et de génocide israéliens. Cela représente un peu plus de 3 % du total des avoirs de la CDPQ,...
Libérez Georges Ibrahim Abdallah!
Georges Ibrahim Abdallah est un « révolutionnaire libanais », emprisonné depuis 34 ans en France. Il est aujourd’hui incarcéré dans la prison de Lannemezan. Sa peine de sûreté s’est achevée en 1999.
Ce libanais, issu d’une famille chrétienne, originaire de Kobayat dans le nord du Liban, est aujourd’hui âgé de 67 ans. Cofondateur en 1979 des « Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises », un petit groupe marxiste anti-impérialiste qui a revendiqué l’exécution d’un attaché militaire américain, à Paris, Charles Ray et d’un diplomate israélien Yacov Barsimentov à Boulogne-Billancourt alors que le Liban était envahi par l’armée israélienne, il a été arrêté à Lyon, le 24 octobre 1984, puis condamné à perpétuité en 1987.
Lors de son procès à Lyon en 1987, il a été jugé coupable de complicité dans ces assassinats. Cet ancien instituteur a déclaré devant ses juges : « Je suis un combattant pas un criminel ». Il a ajouté « la voie que j’ai suivie m’a été imposée par les atteintes aux droits de l’homme perpétrées contre les Palestiniens ». Abdallah a été condamné en 1987 à la prison à perpétuité lors d’une audience controversée, considérée comme une tache indélébile pour le système juridique français.
Le procès a souffert de nombreuses irrégularités, tout d’abord parce qu’un des avocats d’Abdallah a contribué à l’espionner. Quant aux soi-disant preuves contre Abdallah, elles ont été fabriquées de façon rétroactive par les services du renseignement français, américain et israélien.
Les politiques agressives contre le Liban, européennes en général et sioniste en particulier, et la façon dont la France y a contribué ont donné naissance au « phénomène Abdallah », comme à beaucoup d’autres comme lui.
Ces politiques ont contribué à ce qui était appelé « les opérations spéciales » dans lesquelles la plupart des organisations palestiniennes ont été impliquées avec beaucoup d’autres mouvements de libération nationale. Ceux faussement catalogués comme « terroristes » agissaient en conformité avec leurs droits en tant qu’hommes. Le cas d’Abdallah est un cas de résistance nationale légitime.
Au fil des années et des recours en justice, les États-Unis se sont systématiquement opposés à toute libération, même conditionnelle, de Georges Ibrahim Abdallah, prétextant « un danger pour la stabilité du Liban ». Ils ont à chaque fois obtenu satisfaction du pouvoir français.
La dernière exigence en date remonte à avril 2014, quand le département d’État américain (sous la présidence de Barack Obama) est intervenu auprès du gouvernement français pour empêcher la libération et le retour au Liban d’Abdallah. Inutile de préciser que le premier ministre Manuel Vals et le président François Hollande se sont alors empressés d’obtempérer.
Adapté de : http://www.chroniquepalestine.com/georges-ibrahim-abdallah-il-est-de-nos-luttes-nous-sommes-de-son-combat/
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