PAJU fondé en novembre de 2000 a amorcé dès février 2001 la tenue de vigiles hebdomadaires tous les vendredis sur le modèle de celles organisées le même jour par Les femmes en noir en Israël. Cette séquence amorcée avec l’Alliance juive contre l’occupation s’est tenue devant le consulat israélien à l’intersection du boulevard René Lévesque et de la rue Peel à Montréal. Cette vigile s’est tenue tous les vendredis – hiver, été, printemps et automne – pendant sept ans, date à laquelle Israël a déplacé son consulat de Montréal dans un secteur plus calme, citant notre vigile comme raison à son déménagement.
Par la suite, la vigile a été déplacée en différents points de la ville de Montréal, période durant laquelle PAJU a continué à distribuer (et à transmettre par Internet) un tract hebdomadaire tiré d’un article mettant en évidence les abus infligés aux Palestiniens dus à l’occupation illégale par Israël de terres palestiniennes volées. Cela nous a permis d’expliquer la nature des revendications légitimes des Palestiniens pour la justice et la création d’un état palestinien viable et indépendant. Dès la première vigile, un comité de PAJU a choisi un article particulier de différentes sources internationales, y compris des sources israéliennes tel Haaretz, imprimé et distribué aux passants lors des vigiles, le recto du tract en français, le verso en anglais.
En raison de la pandémie de coronavirus en 2020, PAJU a suspendu sa vigile hebdomadaire du vendredi jusqu’à ce que la situation sanitaire se rétablisse. Cependant, nous continuons de transmettre des nouvelles à notre liste de diffusion. L’article actuel concernant l’émergence des femmes (et du féminisme) dans l’arène politique israélienne est l’article numéro 1 000. En d’autres termes, PAJU envoie par la présente son 1 000ème article hebdomadaire consécutif, une activité militante qui a commencé en février 2001. Nous continuerons à exprimer notre solidarité avec les revendications légitimes du peuple palestinien pour la paix avec justice. METTONS FIN À L’OCCUPATION!
Rencontre avec les femmes de la liste commune (Joint List) de la Knesset
Eetta Prince-Gibson
Les femmes font face à des embûches dans la Knesset récemment élue. Tous les grands partis sont actuellement dirigés par des hommes. Le nombre de femmes à la Knesset est passé de 35 à 30, et les femmes ne représentent que 25% de l’ensemble des membres élus de la Knesset.
Cependant, les femmes figurant sur la Liste commune arabe ont bien fait: sur les 15 membres de la Liste commune, quatre élues sont des femmes, doublant ainsi le nombre
de femmes de cette formation à la Knesset précédente.
La Liste commune composée de quatre partis distincts fonctionnant ensemble, a fait élire une représentante de chacune de ces organisations. (suite…)